Il se trouve au n°1 rue de Rouen. Voici la grande porte du couvent des Ursulines. Ces religieuses spécialisées dans l’éducation des jeunes filles sont arrivées à Magny en 1639. Cette propriété a été vendue aux enchères en 1791. C’est dans le réfectoire du couvent que se sont tenues en 1793 les réunions de la société populaire chargée de défendre et de propager les idées révolutionnaires. La mairie s’y installe en 1838. Sur la façade on peut apercevoir les armoiries de la ville données par François 1er : - Armes de France (3 fleurs de lys) - Armes de François 1er (salamandre) - Armes de Villeroy (croix ancrées avec chevron d’or) En face descend la rue Nationale (appelée tour à tour, suivant les vicissitudes politiques, rue Impériale ou Royale). C’est la route royale du XVIIIe siècle de Paris à Rouen. Elle a été créée en rognant diverses maisons particulières et auberges ainsi qu’une partie de l’ancien Hôtel- Dieu (1), et en détruisant, à son débouché sur la rue de Rouen, un îlot de maisons, parmi lesquelles l’Auberge du Cygne, où s’arrêtait le coche Paris-Rouen. A droite, on aperçoit la cour triangulaire, vestige de la grande cour carré du Cygne. Au n°22, se trouvent deux anneaux fixés à des têtes de cheval en bronze, pour attacher les chevaux. Au n° 38 (Anciennement Meubles Weiss) Ce fut une fabrique de chaises. Avant la révolution, c'était le moulin banal où les habitants de Magny étaient tenus de faire moudre leur blé. Le moulin comme par la suite la fabrique était actionnée par une branche de l’Aubette provenant du lavoir. (1) L’Hôtel Dieu, construit en 1666 par le curé Doyen de Magny sur ce tertre qui s’appelait « la Butte » dès le Moyen Age. Au-dessus de la porte, statuette pieuse décapitée en 1792.)